Radars automatiques

En 2003, la lutte contre la violence routière se renforce. Un arrêté interministériel d’octobre 2003, valide la mise en place d’un dispositif expérimental « visant à automatiser la constatation de certaines infractions routières et l’envoi de la contravention ». Le premier radar automatique est installé sur la N20 dans le département de l’Essonne pour contrôler les excès de vitesse.

Législation sur les limitations de vitesse

En 1899, une loi impose aux conducteurs une limitation de vitesse fixée à 30 km/h sur route et 20 km/h en ville. Mais en 1922, la loi disparaît et le premier code de la route stipule que chacun doit adapter sa vitesse aux circonstances. Mais en 1954, les limitations de vitesse refont surface pour pallier l’augmentation importante de nombre d’automobiles en circulation. Depuis, la loi ne cesse d’être modifiée.

À la suite du choc pétrolier, la limitation de vitesse sur autoroute est instaurée en 1973. Puis en 1990, la vitesse en ville est abaissée à 50 km/h en remplacement du 60 km/h. De nos jours la vitesse reste le deuxième facteur d’accident derrière l’alcool. Autant dire que cela reste un enjeu majeur de la sécurité routière.

En cas d’excès de vitesse

Excès de vitesse

Les sanctions varient selon l’excès de vitesse :

  • Le montant de l’amende forfaitaire varie entre 65 et 135 euros (contravention) / 1 500 euros (délit)

  • Le nombre de points perdus varie entre 1 et 6 points

Si un conducteur en permis probatoire perd 3 points ou plus, il devra s'inscrire un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Ce stage dure 2 journées et est animé par un formateur et un psychologue.

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Comment contester un radar automatique

La contestation est possible si le véhicule n’est pas le vôtre (prêté, loué, vendu) ou si vous contestez votre infraction. Pour cela, rendez-vous sur le site de l’ ANTAI puis remplissez le formulaire demandé. Il vous faudra numériser un certain nombre de documents. 

Comment marche un radar automatique ?

Fonctionnement d'un radar automatique

En cas d’infraction, le radar déclenche automatiquement un dispositif de prise de vue numérique. Celles-ci sont enregistrées et les données de l’infraction ainsi que l’image numérique sont envoyées au centre automatisé de constatation des infractions routières de Rennes. Le numéro de la plaque minéralogique est identifié par un lecteur optique et le propriétaire du véhicule est aussi identifié. Celui-ci recevra la contravention par voie postale.

Pour 2015, le gouvernement a annoncé qu’il n’y aurait pas de radars automatiques supplémentaires. Le nombre de machines est actuellement de 4200. Le parc va connaître une modernisation des cabines.

Nombre de radars en France

Il y a à ce jour 2050 radars fixes classiques. 33 vont être supprimés et 50 seront remplacés par des radars discriminants et 40 par des radars tronçons. Les radars fixes remplacés par des nouvelles cabines ne seront pas forcément installés au même endroit. En 2015, 50 nouveaux radars discriminants vont venir s’ajouter aux 311 existants.

À la fin de l’année, 538 radars mobiles seront en service dont 120 dits de nouvelle génération et les radars chantiers atteindront dix exemplaires. Quant aux radars tronçons qui permettent de mesurer la vitesse moyenne d’un véhicule sur un tronçon de route de plusieurs kilomètres, ils seront 151 à la fin 2015.

L’historique des radars

Le premier radar voit le jour sur les routes françaises en 1946. De 1974 à 1988, les forces de l’ordre ont à disposition des radars de type « barbecue ». Ces appareils étaient peu coûteux, permettaient des mesures d’une bonne précision mais étaient difficiles à régler.

À partir de 1988 et jusqu’en 2003, de nouveaux radars apparaissent, les Mesta 208. Les infractions à la vitesse se sont multipliées et par conséquent les contrôles aussi. Mais l’accroissement du nombre de véhicules ne permettait pas un impact efficace des contrôles.

2003 : 1er radar automatique

La première génération de ces radars automatiques est installée sur les axes les plus dangereux autrement dit accidentogènes à partir de 2004 et jusqu’en 2006. Certains vont aussi être implantés sur les rocades, les autoroutes, les tunnels et même en agglomération. Un panneau annonce la zone contrôlée par le radar fixe. À partir de 2009, une nouvelle génération de radars apparaît. Un parc d’une centaine de boîtes fixes et mobiles est installé. Ce type de radar automatique est plus sensible et photographie les automobilistes sur une, deux ou plusieurs files. En 2008, des dispositifs pour contrôler la vitesse des poids-lourds sont expérimentés et les premiers radars de franchissement de passage à niveau sont installés. On chiffre ces derniers à 75 unités pour la fin de 2015.

À partir de 2010, les radars automatiques sont de plus en plus spécifiques. Ainsi, certains font la différence entre les poids-lourds et les véhicules légers et attribuent la vitesse propre à chacun. En 2013, Les automobilistes voient arriver le radar mobile, placé dans un véhicule de police banalisé.

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Les infractions pour excès de vitesse

En fonction de la vitesse enregistrée, la sanction ne sera pas la même :

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