Le radar de chantier est placé dans les zones de chantiers et dans les zones de danger temporaire en cas de travaux, de modifications d’infrastructures routières ou sur les axes jugés dangereux par exemple. Comme pour les radars dits « classiques », son but est de contrôler si les automobilistes respectent bien les limitations de vitesse imposées.
Qu’est-ce qu’un radar de chantier ?
Nommé également « radar autonome », le radar de chantier n’est en réalité plus uniquement placé dans des zones de chantier ou de travaux comme c’était initialement prévu. Aujourd’hui, on trouve le dispositif sur les axes routiers à risques (virages dangereux, chaussée glissante…), axes sur lesquels les automobilistes ne réduisent pas toujours leur vitesse.
Testés pour la première fois à partir de 2012, le constat a été saisissant puisque 100 % des automobilistes contrôlés étaient en excès de vitesse dans la zone où le radar avait été installé. Depuis 2016, on en dénombre environ 250 sur tout le territoire français.
À quoi sert un radar de chantier ?
Facile à installer, le radar mobile de chantier a d’abord été mis en place pour protéger les personnes travaillant sur les chantiers pour veiller à leur sécurité. En effet en entrant dans une zone de travaux, bon nombre d’automobilistes ne réduisent pas leur vitesse, ce qui représente un danger réel pour ouvriers en plein travail.
Il s’agit donc avant tout de renforcer les conditions de sécurité de ces travailleurs en incitant à la prudence aux abords des chantiers routiers et des lieux d’interventions des agents travaillant sur le réseau. Avec pour objectif, d’éviter les tragédies qui ont eu lieu entre 2012 et 2014 où 3 agents de la voirie ont trouvé la mort sur l’autoroute A6.
Fonctionnement du radar de chantier
Grâce à sa mobilité et une autonomie de batterie d’une semaine, le radar de chantier peut être installé à différents endroits : sur le bord de la chaussée côté droit ou gauche mais aussi sur le terre-plein central. L’automobiliste est averti en amont de la présence du radar avec un panneau « contrôle automatique ».
Ce dispositif innovant développé par la société Cegelec permet de contrôler des vitesses comprises entre 10 et 300 km/heure dans les deux sens de circulation et sur quatre files simultanément. Ainsi, ce sont près de 7500 véhicules qui peuvent être contrôlés par heure. Les radars sont même capables de faire la différence entre différents types de véhicules (VL et PL).
Ce sont les préfets, garants de la sécurité routière dans leur département qui décident de leur lieu d’implantation. Un seul impératif, il faut que le lieu choisi soit couvert par les réseaux 2G, 3G ou 4G puisque le radar doit être en connexion avec le l’ANTAI (Agence nationale de traitement automatisé des infractions) de Rennes.